User:Arch2018/sandbox
Francine Galliard-Risler was born in 1924 in Paris and died in 2015, is a french draftswoman, scenographer[1], creator of costumes, poster designer, interior designer, illustrator and author.
Citations
[edit]Dans la préface que Jean-Paul Sartre a écrite pour elle (à l'occasion d'une exposition sur ses œuvres dans le restaurant russe Chez Dominique), à propos de sa pièce le Diable et le Bon Dieu (dernière mise en scène de Louis Jouvet), avec Pierre Brasseur, Maria Casarès, Jean Vilar…, il écrit :
Je me rappelle encore les costumes qu’elle imagina pour une de mes pièces ; c’étaient des monuments comme ses croquis. Un justaucorps, un pourpoint entouraient le vide, le cernaient, le contenaient comme les contours de ses croquis. Des forces… Du coup, ils semblaient produire les visages et les corps familiers de ceux qui le revêtaient : dans une agitations de voiles sombres j’ai reconnu mon personnage et, en même temps, Maria Casarès qui devait l’interpréter. Pour tout récupérer, aux répétitions, elle s’assied à l’orchestre et croque ces acteurs qu’elle a vêtus et logés. Ces croquis – qu’elle préfère à tout je crois – fixent un geste volatil, une attitude : la matière s’efface, reste un trait, un mouvement, une ligne de force… [2] · [3] · [4]
Il écrit encore, à propos de Tchin-Tchin de François Billetdoux, en 1959 :
(...) ses décors sont des attentes, ils réclament leurs personnages, ils exigent cette vie brillante et fugace qui viendra les éveiller tout à fait... devant ses décors : nulle part je n'y rencontre cette présence somnolente qu'on croit être la matière. Des attractions ou des répulsions, des puissances qui s'opposent et s'équilibrent, une courbe sinueuse qui, soudain, décroche et file de la cour au jardin. Comme ses costumes, ses décors sont des gestes, des attitudes. On ne s'étonnera pas qu'ils finissent, en certains cas, par avoir une aventure particulière chaque soir : le dispositif scénique de Tchin-Tchin, par exemplaire, est un petit système organisé ; je n'admire pas seulement l'ingéniosité de la construction : je m'enchante de ce Frigoli de bois et de fer, qui se transforme - comme un acteur qui change de perruque ou de moustache - par l'addition d'un accessoire ou le simple mouvement d'un volet. Suivez de l'œil ses métamorphoses, vous verrez qu'il a sa vie propre et vous souhaiterez qu'il vienne saluer au dernier acte, avec les autres interprètes[4].
(...) Gliding easily from serial to drama, from fantasy to realism, these are still only part of the tricks of the trade. Where Francine Galliard-Risler becomes indispensable, is in doing sets for what I call the "Theatre of the interior", for the society's play : improperly called "decorator's apartments".
She does this all to rarely, as far as I am concerned : I was once the instigator, and on another occasion a delighted spectator. In both cases she had to tackle a noble abode, nibbled at by time, in more carefree eras, to be rediscovered in this threatened century, in our tremors of impatience [Royal Salt Works (Saline Royale) at Arc-et-Senans, France]. (...) In Much the same way, Twenty years ago in the Saint-Germain forest, a pavilion designed by Ange-Jacques Gabriel was renovated at my suggestion to serve as a studio for africans learning to work with audio-visual equipment.
Here then is the double problem facing someone who can no longer be called decorator, but "director of present" kingbolt between vestige and resurrection. Part of the problem involves respect, the other adaptation. On one hand is the attentive control of the National Monuments Commission to conservation. On the other is the user, and his needs, no matter how respectful he may be : he must live within its walls. On both occasions our "theater of operations" was composed by Francine Galliard-Risler. (...)[5]
Bibliography
[edit]- Georges Monmarché, Les guides bleus - Paris et sa proche banlieue,Hachette, Paris, France, 1952, article Les Arts du spectacle - Le théâtre, p. 121[6]
- Aline Antoine et Francine Galliard-Risler, Zola et les peintres de son temps, pour la Bibliothèque centrale de prêts des Yvelines, à la Maison d’Émile Zola de Médan (78), France, catalogue de l'exposition de FGR, 1983
- Geneviève Latour, Petites Scènes... Grand Théâtre. Le théâtre de création de 1944 à 1960, Délégation à l'action artistique de Paris, Société des auteurs et compositeurs dramatiques, avec le Bureau des bibliothèques et du livre, Paris, France, 1986
- Pierre-Aimé Touchard, 1903-1987, illustrations de FGR in Revue d’histoire du Théâtre[7], 1990 – 1-2, N° 165/166, (textes de Pierre-Aimé Touchard, Francis Raison, Françoise et André Burgaud, Étienne Bauer, Jean Gouin, Jeanne Laurent, Jean-Pierre Miquel, Loïc Volard, Paul Flamand, André Gintzburger, Antoine Vitez) : Emmanuel Mounier et la revue Esprit, la Maison des Lettres, la Comédie-Française, l’ORTF, le Conservatoire de Paris, le Théâtre d’Orléans (CADO), France
- Francine Galliard-Risler, André Clavé, début d’un parcours théâtral, texte et illustrations de FGR in Revue d’histoire du Théâtre[8] 1995 – 2, N° 186, France
- Geneviève Latour, Le théâtre, reflet de la IVème République, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, France, 1995
- Roger Jouan et Alain Baude-Defontaine, Les Bâtisseurs de rêves, grands décorateurs de théâtre, 1950-1980, de Bibliothèque historique de la Ville de Paris, France, 2003
- Francine Galliard-Risler, André Clavé : Théâtre et Résistance – Utopies et Réalités, A.A.A.C., Paris, France, 1998 – Ouvrage collectif écrit et dirigé par FGR, avec de très nombreux témoignages enregistrés et retranscrits – Préface de Jean-Noël Jeanneney - Épilogue de Pierre Schaeffer
- Francine Galliard-Risler, Dora-Harzungen, la marche de la mort, Éditions Alan Sutton, St-Cyr-sur-Loire, France, 2005 – Ouvrage collectif dirigé par FGR – Préface de Pierre Sudreau – Introduction d’Alfred Jahn – Témoignages d'André Clavé, de René Haenjens, Wolf Wexler, préface de Pierre Sudreau, Jean Mialet – Évocation du réseau Brutus de la Résistance intérieure française ; ouvrage traduit et publié en Allemagne en 2015 sous le titre Todesmarsch in die Freiheit
- Francine Galliard-Risler, Todesmarsch in die Freiheit - durch den Harz, Iatros Verlag, Germany 2015 – Traduction de Dora-Harzungen, la marche de la mort de FGR, 2005, traductrices (Überstzung) Helga Dahl-Dupont et Isabelle George
- Jocelyne Tournet-Lammer, Sur les traces de Pierre Schaeffer. Archives 1942-1995, avec des illustrations de Francine Galliard-Risler, Paris, France, Ina, La Documentation française, coll. « Fenêtre sur les archives de l’Ina », 2006
- Frédéric de Towarnicki, Coplas sous occupation, 1939-1945, Colomars (06), France, Éditions Mélis, collection Poésie, 2008, photographies d'Alain Resnais (1945), illustrations de Pablo Picasso (1969), Roland Topor (1971), Francine Galliard-Risler (1945)* Valérie Freund, Un regard sur André Clavé, Dernières Nouvelles d’Alsace, le 29 septembre 2017, article sur l’exposition ‘’André Clavé, théâtre et résistances, utopies et réalités’’ (réalisée par FGR en 1997) à la Comédie de l'Est de Colmar, sur la décentralisation théâtrale notamment pour les 70 ans de la décentralisation théâtrale
See also
[edit]- Francine Galliard-Risler on the French Wikipedia
- André Clavé on the French Wikipedia
Category:1924 births
Category:2015 deaths
Category:French female stage designer
Category:French authors
Category:French theatre managers and producers
Category:20th-century French female stage designer
- ^ [1] sur Les Archives du spectacle Liste des créations pour le théâtre de FGR
- ^ Cite error: The named reference
bat
was invoked but never defined (see the help page). - ^ Plaquette professionnelle éditée par Francine Galliard-Risler, 1974 - Texte manuscrit et signé de Jean-Paul Sartre
- ^ a b Petites Scènes... Grand Théâtre. Le théâtre de création de 1944 à 1960, de Geneviève Latour, Paris, 1986 - p.118
- ^ Francine Galliard-Risler, André Clavé : Théâtre et Résistance – Utopies et Réalités, A.A.A.C., Paris, France, 1998
- ^ « Parmi les décorateurs, M. Christian Bérard (...) a occupé incontestablement la première place. (...) Après lui, après les ainés comme M. Touchagues, il faut surtout citer MM. Georges Wakhévitch et Jean-Denis Malclès, et des jeunes pleins de promesses comme Mmes Lila de Nobili et Francine Galliard-Risler, MM Eduardo Anahory et Carlos Fontséré. »
- ^ http://sht.asso.fr/revue-dhistoire-du-theatre/
- ^ http://sht.asso.fr/revue-dhistoire-du-theatre/